Et si la meilleure façon d’avancer, c’était de ralentir ?
Dans cet épisode hors-série du podcast Atypique, Chloé Huleux Desgranges accueille Olivier My, coach de dirigeants, managers et équipes, pour une conversation sans filtre autour du changement, de l’agilité et de la légitimité.
Un échange à la croisée des chemins entre salariat et entrepreneuriat, humanité et performance, action et lucidité. Ensemble, ils explorent ces espaces de respiration nécessaires pour faire le tri, redéfinir sa trajectoire… et surtout, OSER.
À travers des réflexions profondes, des dilemmes percutants et des métaphores pleines de bon sens (dont une histoire de rond et de carré à ne pas manquer), tu découvriras :
Cet épisode, c’est une bulle de clarté dans un monde pressé. Une invitation à revenir à l’essentiel et à créer, à ton rythme, un chemin qui te ressemble.
[00:00] : Introduction du podcast – Bienvenue dans Atypique
[01:02] : Présentation d’Olivier – Créer des bulles de clarté dans un monde pressé
[02:11] : Lancement de l’épisode – Tirage des cartes et démarrage
[03:52] : Carte 60 secondes du LEM – Les dilemmes en rafale
[05:36] : Débrief des dilemmes – Faire mieux vs faire plus, l’humain dans le management
[09:09] : Coaching en visio ou en présentiel ? – Créer une vraie connexion
[10:30] : Carte “Ton projet” – Explorer les fondations d’un parcours
[11:23] : Cœur – Ce qu’Olivier aime le plus dans l’agilité
[15:52] : Carreau – Salariat vs entrepreneuriat : une fausse dualité ?
[24:24] : Trèfle – La chance, ça se provoque
[28:25] : Pique – Ce qui rend le parcours d’Olivier atypique
[33:24] : La question de l’invité précédent – Ce que la vie m’a appris de plus précieux
[36:23] : La minute visibilité – Présentation du programme Natural Change Leaders
[38:29] : Conclusion – Oser l’inattendu, vivre l’atypique
Coaching de dirigeants
Changement professionnel
Agilité hors IT
Entrepreneuriat vs salariat
Légitimité professionnelle
Slow business
Natural Change Leaders
Atypique podcast
Olivier My
Leadership humain
Chloé Huleux Desgranges 00:00
– Tu penses trop, tu veux trop, tu t’intéresses à trop de choses. Et si le problème ce n’était pas toi, mais les cases dans lesquelles on t’enferme qui sont trop petites. Bienvenue dans Atypique, le podcast qui sort des sentiers vacus, où on donne la parole à celles et ceux qui créent leur propre voie. Entre parcours décalé, idées qui bousculent, visions nouvelles, ici on explore ce que ça veut dire réussir autrement. Je suis Chloé et je suis passionnée par les parcours. et les esprits qui ne rentrent dans aucune carrière. J’aide celles et ceux qui veulent relier leurs idées, leurs envies et leurs expériences pour créer leur chemin aux mille facettes sans sécu. On se retrouve chaque mois pour un épisode à écouter qui peut vous autoriser à faire différemment. En attendant, je te souhaite une très bonne écoute.
Olivier My 01:02
– Salut, je suis Olivier My, coach de dirigeant, de manager et d’équipe, et surtout un passionné du changement. Ce moment où on quitte l’intention pour passer à l’action, et où on commence à bâtir quelque chose qui nous ressemble vraiment. Dans un monde qui court après la productivité, moi je préfère créer des espaces où on ralentit un peu pour mieux avancer. Des sortes de bulles de clarté, de respiration. Parce que faire mieux avec ce qu’on a, c’est souvent bien plus puissant que faire plus avec moins. Dans cet épisode, Chloé m’a cuisiné sur plein de sujets passionnants, et parfois un peu provocateurs. Par exemple, est-ce que le coaching est en train de disparaître, étouffé par la course à la performance ? Est-ce qu’on est trop enfermé dans le duo salariat-entrepreneuriat ? Ou encore, est-ce qu’on a un peu oublié l’humain dans notre société, même si elle est ultra connectée ? On a aussi parlé de visio, de side project, et de cette fameuse liberté qu’on cherche tous, chacun et chacune, à sa façon. Un échange à la fois simple, profond, et sans langue de bois. Je te souhaite une très bonne écoute, en espérant que ça t’amène toi aussi un ou deux petits déclics.
Chloé Huleux Desgranges 02:11
– Merci Olivier pour ton introduction et bienvenue à toi et à tous nos auditeurs et auditrices dans ce huitième épisode du podcast Atypique. Je suis ravie de t’avoir au micro. Est-ce que tu veux dire un mot pour commencer ?
Olivier My 02:25
– Merci pour l’invitation, c’est super d’avoir cette discussion avec toi.
Chloé Huleux Desgranges 02:31
– Avec grand plaisir. Du coup, pour les personnes qui nous découvriraient avec ce huitième épisode, l’idée c’est qu’Olivier va cliquer sur le bouton qui va tirer au sort quatre cartes, et à chaque fois on rappellera à quoi sert la carte. Donc je te laisse commencer par le premier tir à le sort.
Olivier My 02:51
– Ok, alors tu me disais c’était sur le bouton, c’est ça ?
Chloé Huleux Desgranges 02:54
– C’est ça. Alors, Olivier vient de tirer la carte 60 secondes du LEM, donc tu vas commencer dans le vif du sujet.
Olivier My 03:05
– Oui, ok, donc j’ai la pression déjà, ok.
Chloé Huleux Desgranges 03:09
– Donc, pendant une minute, grosso modo, je vais te poser une dizaine de questions auxquelles il faut répondre juste par oui ou par non. Le but pendant la minute, c’est pas de développer. Et c’est du tac au tac. S’il y a un énorme dilemme, tu peux passer, mais c’est pas trop le but. Et ensuite, une fois les 10 questions passées, s’il y en a une qui t’a un peu plus interpellé que les autres, on peut revenir dessus pour en discuter.
Olivier My 03:36
– Mais l’objectif c’est quoi ? L’objectif c’est d’en faire le maximum possible ?
Chloé Huleux Desgranges 03:40
– Non, non, moi j’en ai 10. Ok, très bien. Non.
Olivier My 03:41
– T’inquiète. C’est le gars qui se met la pression tout de suite. Ok, non mais 10, ok, très bien.
Chloé Huleux Desgranges 03:47
– Voilà. C’est bon, on est parti ?
Olivier My 03:50
– Allez, vas-y.
Chloé Huleux Desgranges 03:52
– Est-ce que fait vaut mieux que parfait ?
Olivier My 03:55
– Oui.
Chloé Huleux Desgranges 03:56
– Est-ce que les bons coachs sont trop rares en France aujourd’hui ?
Olivier My 04:00
– Oui.
Chloé Huleux Desgranges 04:01
– Est-ce que le besoin de productivité de la société a tué le coaching ?
Olivier My 04:12
– Oui.
Chloé Huleux Desgranges 04:14
– Est-ce que le fait de pouvoir faire un side project en parallèle de son job est encore trop méconnu aujourd’hui ?
Olivier My 04:23
– Oui.
Chloé Huleux Desgranges 04:25
– Est-ce que l’opposition salariat-entrepreneuriat est trop restrictive ?
Olivier My 04:36
– Oui, c’est facile, je dis oui tout le temps.
Chloé Huleux Desgranges 04:43
– Est-ce que toutes les entreprises fonctionneraient mieux si tout le monde était coaché à l’intérieur de l’entreprise ?
Olivier My 04:49
– Oui.
Chloé Huleux Desgranges 04:52
– Est-ce que l’agilité c’est uniquement pour le domaine informatique ?
Olivier My 04:55
– Non, merci d’avoir sorti celle-là. Je peux dire non maintenant.
Chloé Huleux Desgranges 04:58
– C’est bien qu’on commence par ça. Est-ce que l’agilité empêche l’excellence ?
Olivier My 05:05
– Non.
Chloé Huleux Desgranges 05:07
– Est-ce que le management est moins humain aujourd’hui, de manière générale ?
Olivier My 05:18
– Non. C’est dur pour moi de dire non là, mais je dirais non.
Chloé Huleux Desgranges 05:24
– Et est-ce que de manière générale, l’humain est un peu oublié dans notre société d’aujourd’hui ?
Olivier My 05:30
– Oui.
Chloé Huleux Desgranges 05:32
– Ben voilà. Ça va, pas trop de pression.
Olivier My 05:36
– Non, ça va, mais il y a beaucoup de dilemmes qui amènent quand même à précision. Le besoin de productivité, derrière productivité, on peut le voir sous deux angles. Soit faire plus avec moins, soit faire mieux avec ce qu’on a. Et moi, je suis plus de la deuxième famille. Et du coup, j’ai dit oui, mais dans ce sens-là. C’est-à-dire que je pense que le fait de toujours vouloir faire plus, faire plus, faire plus, effectivement, c’est un problème. Pour le coaching, où le coaching, c’est quand même un espace dans lequel on laisse la personne, on va dire, exprimer son potentiel, donc on ne peut pas la presser non plus. Donc il y a une notion de comment est-ce que je m’adapte à son rythme, mais du coup, c’est comme ça qu’on peut faire mieux avec ce qu’on a. Et je trouve que là, on est au final plus productif avec ce que l’on a, mais ça dépend beaucoup de la manière dont on… On appréhende la chose. Et juste un autre dilemme qui m’a marqué dans ce que tu disais, c’est est-ce que le management aujourd’hui est moins humain ? Donc j’ai eu du mal à répondre. La raison pour laquelle j’ai dit non, c’est qu’il y a déjà… Je disais ça il y a déjà 10 ans, mais je disais il y a 50 ans déjà. Donc du coup, il faut que je réajuste. Mais on va dire que déjà dans les années 50, grosso modo, on avait déjà des théories du management qui se voulaient plus humaines. et c’est juste qu’on met énormément de temps avant de réussir à mettre les choses en oeuvre et donc j’ai l’impression que déjà dans le passé c’était pas moins humain on va dire qu’aujourd’hui c’est juste que le monde s’est accéléré donc en fait les impacts sont encore plus importants aujourd’hui, donc on le ressent plus fortement mais par contre il y a plein de théories qui existaient déjà dans le passé, qu’on a juste mis du temps à mettre en oeuvre donc c’est pour ça que je trouve que c’est pour ça que j’ai dit non au revoir.
Chloé Huleux Desgranges 07:29
– Ok, parce que moi pourquoi j’avais posé cette question-là de ma vision des choses, puisqu’il y a une partie de mon job qui est d’être manager, c’est qu’en fait je trouve qu’avec les nouvelles technologies, il y a peut-être une distance qui s’est installée entre les différents collaborateurs d’une entreprise, où les gens vont peut-être avoir plus tendance à gérer les choses. via email, via messagerie instantanée, et moins dans le contact direct. Et c’était un peu cette perte-là d’humanité sur laquelle je me questionnais.
Olivier My 08:12
– Je te rejoins sur le fond parce qu’au final, on s’en rend compte, ne serait-ce que dans les relations de couple. Par exemple, je ne sais plus si j’avais vu une stat comme quoi aujourd’hui, il y a plus de gens qui se sont rencontrés sur Tinder que… En vrai, enfin, un truc comme ça, mais c’est vrai aussi dans le monde du travail, dans le sens où la technologie, on va dire, a mécanisé les relations. Et du coup, même si, par exemple, on peut se dire, OK, Internet, Teams, ce que l’on fait là, ça nous permet de nous connecter l’un à l’autre, mais ça ne nous permet pas d’avoir cette proximité qu’une vraie relation face à face génère et crée. Donc, je te rejoins sur ce point-là, en tout cas. Je pense qu’effectivement, on a… un petit peu trop mécaniser les relations et donc ça déshumanise finalement la chose, d’où le fait que se rencontrer en vrai, ça peut apparaître comme un effort, mais c’est ce qui pour moi est d’en grande valeur.
Chloé Huleux Desgranges 09:09
– Ok, et du coup, ça me fait penser à une autre question, c’est que je ne sais pas comment tu fais aujourd’hui tes coachings en visio ou en vrai ?
Olivier My 09:18
– Je fais les deux. Je fais les deux, par contre, c’est vrai que logistiquement parlant, C’est beaucoup plus facile d’utiliser la visio parce que comme ça, ça évite de se déplacer partout. Par contre, ce sur quoi j’essaye au maximum de mes possibilités, mais du coup, si j’y réfléchis, c’est toujours le cas, il me semble, à l’heure actuelle, j’essaie d’avoir la première session en présentiel.
Chloé Huleux Desgranges 09:40
– D’accord.
Olivier My 09:41
– Parce que du coup, pour moi, pour créer la relation avec quelqu’un, c’est important de la voir en entier. Et c’est important qu’elle me voit en entier aussi. Oui, oui, oui. Je fais souvent cette remarque-là, les gens… Je sais pas trop comment les gens réagissent. Je dis mais en fait, quand on est à distance, on se voit qu’à moitié. Et juste d’avoir une notion de la taille de la personne, l’espace qu’elle prend, je trouve que ça me donne des informations que je n’aurais pas si j’étais juste au travers de l’écran. Et ça permet aussi de créer une connexion qui est différente. Donc moi, c’est ce que j’essaie de faire, c’est d’avoir au moins une interaction présentielle. Et puis ensuite, c’est beaucoup plus facile pour le distanciel.
Chloé Huleux Desgranges 10:20
– Ok, hyper intéressant. Trop bien. C’est toujours un bon exercice, ces petites questions du LEM, parce qu’après, ça… Ça amène plein de réflexes.
Olivier My 10:30
– Oui, tout à fait. Merci en tout cas.
Chloé Huleux Desgranges 10:32
– Je te propose de tirer la prochaine carte.
Olivier My 10:36
– Alors, toujours le bouton, c’est ça ?
Chloé Huleux Desgranges 10:37
– Toujours. OK. Au début, je viens de tirer la carte qui s’appelle « Carte ton projet » . Donc ici, l’idée, ça va être de reprendre la symbolique que chacun des symboles du jeu de cartes a. On peut ramener plus au business et à ton parcours. et ça va colorer un peu chacune des questions que je vais te poser. Du coup, on va commencer avec le cœur. Donc le cœur, c’est tout ce qui est lié à l’amour au sens large du terme, dans le sens aimer faire quelque chose, aimer telle ou telle chose. Selon toi, quel serait l’aspect que tu aimes le plus dans l’agilité ?
Olivier My 11:23
– Ah, dans l’agilité, ok. Dans l’agilité, ce que j’aime bien, c’est de développer une capacité à naviguer dans un environnement mouvant. C’est comme ça que je vois ce domaine-là. Ce que j’aime là-dedans, c’est que ça nous permet d’optimiser ce que l’on fait, alors qu’il y a plein d’incertitudes à l’extérieur, à la fois dans le monde business, mais à la fois dans la multiplicité des interactions qu’on peut avoir lorsqu’on travaille ensemble sur un projet, un produit. et qu’on cherche à apporter de la valeur à l’extérieur. Moi, je trouve que la beauté de la chose, elle est là, dans l’optimisation de ce que l’on peut faire.
Chloé Huleux Desgranges 12:06
– C’est hyper intéressant. C’est vrai que tu te dis, des fois, on peut avoir l’impression qu’il y a plein d’inputs hyper différents et variés, mais finalement, apparemment, on peut arriver à faire quelque chose.
Olivier My 12:19
– En fait, c’est qu’on oublie souvent qu’il y a un objectif à atteindre. Et on a l’art de complexifier les choses. parfois quand on dit mais s’il n’y avait qu’une seule chose à faire ce serait quoi et ben en fait c’est ça qu’on veut apporter, ben allons-y.
Chloé Huleux Desgranges 12:32
– Mais c’est assez difficile en vrai et je trouve que ça rejoint un peu ce qu’on disait sur la productivité finalement parce que du coup productivité dans le sens de faire plus avec moins, où on dit moi je le ressens pas beaucoup de ce truc de s’il n’y avait qu’une chose à faire ce serait quoi, on est plus dans cet environnement constant de qui se composent. Est-ce que tu as fait ça, ça, ça, ça, ça ? Mais en fait, finalement, on perd l’essentiel.
Olivier My 13:02
– Je te rejoins tout à fait. C’est vraiment cette notion de rentabilité qui est très forte. Et en même temps, tu vois qu’il y a deux mouvements qui s’affrontent, si je puis dire. Tu as le mouvement écologique qui se veut aller justement vers le moins pour le mieux, faire quelque chose qui nous nourrit. et faire quelque chose qui est plus proche de la nature et qui fait qu’on ne va pas tous mourir dans quelques dizaines d’années. Et le monde de l’entreprise, qui est encore très dans le matérialisme, et il faut produire plus, produire plus, produire plus, tout en acceptant que les déchets font partie du processus. Peut-être que non. Du coup, tu as deux cultures qui s’affrontent et qui, effectivement, sont difficilement conciliables.
Chloé Huleux Desgranges 13:48
– Je suis assez d’accord là-dessus. C’est hyper intéressant parce que c’est vrai que, comme je le disais dans les dilemmes, moi j’ai connu l’agilité hyper centrée sur le monde informatique, mais c’est vrai que déjà en te suivant et puis en étudiant un peu le sujet rapidement, je n’ai pas la prétention de connaître les choses très bien, mais c’est vrai que tu comprends que c’est plus un mode de réflexion et d’agissement que… juste une technique pour l’informatique.
Olivier My 14:25
– Disons qu’effectivement, la manière dont ça a été amené et popularisé, on a cette impression que c’est surtout dans le monde de l’informatique. Après, quand on prend un peu de recul et qu’on voit ce qui est amené, quand on a cette capacité à pouvoir le recontextualiser ailleurs, en fait, on se rend compte que travailler en collaboration, accepter l’incertitude, ce sont des choses qui s’appliquent à énormément d’endroits différents. Et en fait, comment est-ce que tu réussis en tant que… moi en tant qu’agent du changement, à solliciter cette petite étincelle. Je trouve que c’est ça qui est extraordinaire, parce que des fois ça ouvre énormément de perspectives, alors qu’on avait l’impression qu’il n’y avait qu’un seul chemin qui en fait va dans un mur. En fait non, il y a peut-être la petite porte cachée là, qui te permet de te rendre compte qu’il y a plein de choses possibles.
Chloé Huleux Desgranges 15:11
– Trop bien, merci. On va enchaîner avec le carreau du coup. Donc dans la symbolique du jeu de cartes, le carreau c’est plus tout ce qui est lié au marchand, à l’argent, etc. ramener dans le contexte de ce podcast c’est plus tout ce qui tourne autour du business du coup étant donné que tu as eu un parcours à la fois salarié et maintenant indépendant est-ce que selon toi il y a un des deux modes de fonctionnement qui a plus d’avantages financiers que l’autre ou pas forcément du coup tu as Merci.
Olivier My 15:52
– Ta petite, comment dire, le petit supplément que tu as rajouté me fait varier ma réponse. Parce que du coup, est-ce qu’il y a un avantage financier ? Tu vois, ça change ma réponse. Je vais d’abord partir de l’avantage, parce que du coup, je pense que c’est là aussi où il y a souvent des débats. Je pense qu’il y a des avantages et des inconvénients des deux côtés. Encore une fois, réponse de coach, ça dépend. Mais c’est une phrase qui est importante, ça dépend du contexte et de ce que l’on veut. Je pense que financièrement, c’est plus avantageux d’être indépendant. Je pense, encore une fois, de mon point de vue. Par contre, il faut savoir ce que l’on paye derrière. Ça veut dire que pour moi, quand tu es salarié, tu gagnes techniquement moins, mais c’est parce qu’il y a plein de choses qui sont déjà payées. Donc financièrement, on va dire, en tant qu’indépendant, tu peux décider de ne pas payer certains trucs. Donc du coup, tu gagnes financièrement. Mais ça veut dire aussi que tu gagnes en liberté, parce que c’est toi qui as le choix de prendre, de ne pas prendre, de te mettre en risque, de ne pas te mettre en risque, d’investir où tu veux, etc. Donc pour moi, l’avantage de l’inconvénient est l’inconvénient de l’avantage. Donc c’est pour ça que, entre guillemets, j’aime pas cette dualité, où, entre guillemets, sur les réseaux, on parle beaucoup de, voilà, le freelance, ou en tout cas l’entrepreneur, si je le prends sous cet angle-là, c’est forcément mieux que le salariat, parce qu’en fait déjà on peut très bien être salarié et entrepreneur donc ça c’est déjà quelque chose qui est tout à fait intéressant je pense juste qu’il y a quand même une grosse différence dans l’état d’esprit quand t’es entrepreneur il y a cette vision aussi où quand tu n’es que entrepreneur je parle que de ça c’est qu’il y a une insécurité qui te pousse au mouvement alors que dans le salariat des fois il y a un confort qui fait que peut se laisser aller justement à ce confort-là. Et je trouve que la dynamique de l’entrepreneur peut être intéressante. Justement, dans un monde qui bouge beaucoup, il y a beaucoup d’incertitudes, on essaie de créer son propre chemin. Et je pense qu’aujourd’hui, il y a de la place pour tout le monde pour faire plein de choses. Et donc, c’est ça qui est cool.
Chloé Huleux Desgranges 18:09
– Je te rejoins sur le côté la dynamique est totalement différente puisque c’est vrai qu’avec mon style de business, je… Je vois un peu les deux dynamiques, même si, comme tu le dis, quand on n’est qu’entrepreneur, on n’est pas tout à fait sur les mêmes dynamiques. Mais c’est vrai qu’à ce côté, personne ne va rien faire pour moi dans le business d’entrepreneur. C’est à moi de tout engranger et mettre de la dynamique où je veux en mettre. Alors, à la fois, c’est hyper gratifiant dans le sens où c’est vraiment toi qui choisis et qui subis. Donc, je ne mets pas les idées de quelqu’un, mais aussi, ça met, du coup, pas forcément une pression, mais ça responsabilise sur ce que tu veux mettre.
Olivier My 19:00
– Je te rejoins tout à fait. Je te rejoins tout à fait sur ça. Et je me faisais la remarque, pas plus tard qu’hier, en marchant dans la rue, et je me disais qu’en fait, une des grosses différences que je vois, moi, dans l’esprit salariat et l’esprit entrepreneur, encore une fois, je ne fais pas une dualité blanche-noire, mais c’est juste pour… pour clarifier les idées, c’est la valeur du temps. Tu te dis, tu vois, on se responsabilise, il n’y a personne pour faire les trucs à notre place. Justement, ce temps-là, il a énormément plus de valeur, je trouve, dans l’entrepreneuriat, parce qu’on compte véritablement. C’est-à-dire que si je ne crée pas quelque chose qui a de la valeur, entre guillemets, il n’y a rien qui rentre. Si je prends un call avec quelqu’un pendant une heure, c’est une heure où peut-être que je ne crée pas de valeur. Et je trouve que ça, ça change énormément la donne. Et je le sens beaucoup, en fait, en termes de différence quand j’interagis avec les gens. C’est, je suis désolé, je te prends une heure, je sais ce que ça peut valoir, etc. Donc, c’est ça qui est intéressant dans la démarche.
Chloé Huleux Desgranges 20:02
– Du coup, merci pour cette heure.
Olivier My 20:05
– Bien sûr.
Chloé Huleux Desgranges 20:07
– Non, mais c’est vrai que c’est un débat et on n’aura pas le temps de tout traiter dans ce podcast, mais c’est vrai que c’est un débat où, pour moi, effectivement, il n’y a pas d’opposition ou de dualité entrepreneur. salariés, de mon côté je suis aussi assez convaincue que peut-être que l’avenir, je ne sais pas à quelle échelle, c’est justement de collaborer tous ensemble, indépendants et salariés, mais c’est vrai que c’est totalement deux visions différentes et chacune assez importante. C’est un confinement, on en vient toujours au même.
Olivier My 20:45
– C’est pour ça que je pense que le plus important, c’est de faire un choix conscient. Parce que s’il y avait un truc qui n’avait que des avantages, je pense qu’on irait tous. Par contre, là où toi, c’est vachement intelligent, c’est que tu réussis à mêler les deux en limitant l’insécurité de l’entrepreneuriat, en ayant du salariat. Je trouve que c’est la meilleure manière de rentrer dans ce monde pour ensuite peut-être te rendre compte que si vraiment tu veux aller à fond dans l’entrepreneuriat, il faut que tu lâches un peu le salariat et vice-versa. C’est pour ça que je trouve que c’est intéressant de naviguer.
Chloé Huleux Desgranges 21:18
– Il y a tous les paramètres de vie qui font que tu fais l’un ou l’autre.
Olivier My 21:26
– Donc il y a non seulement les paramètres de vie et toi, tes propres appréhensions du risque. Oui. Parce que tu as des personnes qui se lancent… Non mais c’est exactement ça. Il y a des personnes qui se lancent dans l’entrepreneuriat alors que tu te dis que toi, peut-être que jamais avec ces conditions-là, tu te serais lancée. Donc ça dépend beaucoup de toi.
Chloé Huleux Desgranges 21:46
– Ça, c’est un vrai truc sur lequel je suis en train de moi-même réfléchir là-dessus parce que j’ai fait une formation avec Thomas Gibault de deux jours là pour découvrir le métier de coach. Et c’est vrai que du coup, ça me faisait poser la question à quel point je vais me lancer là-dedans et accompagner les gens. Et aussi, tu vois, je trouve que la réflexion personnelle… Pour moi, je trouve qu’elle a une place beaucoup plus importante dans l’entrepreneuriat que dans le salariat, où il y a quand même ce côté « ok, tu peux évoluer professionnellement, etc. » « Qu’est-ce que tu as envie de faire ou quoi ? » Mais c’est quand même dans des voies à peu près guidées. Tu peux prendre plein de voies différentes, mais tu peux moins donner ta patte.
Olivier My 22:37
– Je pense que ça dépend beaucoup de la tête de l’entreprise. Mais après forcément quand tu es dans un grand groupe avec des centaines de milieux de personnes, c’est beaucoup plus difficile de créer de la diversité parce que ça crée une sorte de chaos, parce que c’est une turbulence que tu crées dans l’entreprise. Mais je sais que dans certaines startups, parce qu’il n’y a pas encore de cadre, c’est possible de créer le tien. Mais je te rejoins pour le fait que quoi qu’il arrive, tu rentres dans un cadre qui a été défini et généralement pas par toi. Alors que dans l’entrepreneuriat, il n’y a pas de cadre mis à part le tien. Donc ensuite… à toi de décider de ce qui te paraît le plus pertinent par rapport à qui tu es, ce que tu veux, et comment tu peux le mettre en œuvre dans le futur. Mais je pense néanmoins qu’il y a un entre-deux intéressant, parce qu’on parle beaucoup aujourd’hui d’intrapreneuriat. Donc, c’est une sorte d’espace supplémentaire qu’on apporte dans un cadre qui est peut-être un peu contraint de l’entreprise, mais je pense que c’est quelque chose qui peut apporter, parce que ça laisse la capacité de faire germer les bonnes idées. Du bas plutôt que d’attendre qu’elle vienne toujours du haut.
Chloé Huleux Desgranges 23:43
– Oui, totalement, c’est vrai. Super point, même si ce n’était pas que centré sur l’argent, on a réformé. Si on avance du coup sur le trèfle, le trèfle, le symbole assez connu de la chance. Donc cette question, elle est tout le temps un peu large, parce que la chance, c’est un concept très subjectif. Et du coup, ma question, c’est justement, au travers de tout ton parcours, à la fois salarié et aujourd’hui indépendant, quelle conception tu as de la chance et quelle part la chance a pu avoir selon toi dans ton parcours ?
Olivier My 24:24
– C’est marrant parce que moi j’ai une citation souvent qui vient avec la chance. Je ne sais plus où je l’ai vue, mais probablement dans des proverbes chinois ou des choses comme ça. J’avais lu que la chance est un hasard qui se provoque. Et c’est cette phrase que je garde beaucoup, c’est-à-dire que pour moi, le fait que quelque chose arrive comme ça par magie… Est-ce que ça existe ? Est-ce que ça n’existe pas ? Je ne sais pas. Mais par contre, comment est-ce qu’on prête attention aux signaux faibles qui sont autour de nous pour créer ce que l’on a vraiment envie de créer ? Et c’est ça pour moi qui fait la différence. Ce qui fait que ça veut dire qu’il faut que j’ai une intention à moi qui soit claire. Voilà ce que j’ai envie de faire, voilà qui je suis, voilà l’impact que je cherche à créer. Et comment est-ce que je regarde l’écosystème qui est autour de moi pour augmenter les chances que ça arrive ? Pour moi, c’est un peu ça. Et par contre, je pense quand même que j’ai une chance. Donc ça, par contre, je ne sais pas comment je l’ai créé, mais j’ai eu une chance, c’est que je fais un travail de passion, et je l’ai su très très tôt dans ma carrière. Donc du coup, tu vois, je n’ai pas eu trop de réflexion de me dire, mais en fait, c’est quoi que je veux faire dans ma vie ? J’ai su très vite le genre de choses que je voulais faire. Après, il fallait juste voir quel titre je mettais au-dessus, mais les activités en elles-mêmes ont toujours été les mêmes, quoi. Et ça, vraiment, quasiment depuis le début de ma carrière, quoi. Et ça, je trouve que c’est une chance.
Chloé Huleux Desgranges 25:46
– Ok, je vois. Mais c’est vrai que je suis assez d’accord sur le côté, on va résumer, provoquer la chance. Et c’était quelque chose qu’on avait abordé aussi dans l’épisode 6. C’était qu’aujourd’hui, et notamment avec l’avènement des réseaux sociaux, tu as vraiment l’impression que pouf, c’est arrivé d’un coup comme ça. Alors que peut-être derrière une opportunité, il y a eu 100 échecs avant. Enfin échecs, pas forcément échecs, mais dans le sens… Il y a eu 100 non-réponses ou 100 déclinés, 100 refus. Mais si tu ne contactes pas ces 100 personnes ou ces 100 partenaires, tu ne pourras pas avoir le 101e qui te répond. C’est vrai que c’est ce côté-là où tu n’as pas vraiment de la chance. En même temps, tu as quand même eu un peu de chance que le 101e vienne bosser avec toi ou que sais-je.
Olivier My 26:46
– C’est exactement ça. C’est qu’en fait, on voit souvent les résultats. On voit juste la ligne d’arrivée. Mais on ne voit pas tout le parcours que la personne a couru. Tu vois juste la ligne d’arrivée, que la personne a juste une petite goutte comme ça sur la tête. Mais en vrai, c’est quand même très rare. Ça peut arriver, encore une fois, comme toute exception. C’est quand même très rare qu’on réussisse juste en claquant des doigts avec un don magnifique, avec… une offre magnifique avec tout ce qui vient avec, avec un marché qui est super aligné avec ce que tu veux. Ce qui est important, c’est d’apprendre sur le chemin. Et donc, c’est pour ça que fait supérieur que parfait, pour moi, est super important. Parce que du coup, sinon, tu ne fais rien, tu n’apprends rien. Et donc, du coup, tu ne heurtes pas à la réalité du terrain.
Chloé Huleux Desgranges 27:30
– Tout en n’enlevant pas cette notion d’excellence dans ce que tu fais, dans la réalisation. C’est plus ne pas attendre que ça ait l’air parfait.
Olivier My 27:44
– Oui, mais justement, je pense que ce qui est important dans cet élément-là, c’est que c’est beaucoup plus facile de faire quelque chose, on va dire, simili-parfait lorsque c’est petit que lorsque tu veux faire un truc de très grand où du coup, tu as trop de choses qui vont se mélanger entre elles. Mais je te rejoins, tout à fait.
Chloé Huleux Desgranges 27:59
– C’est vrai. Eh bien, pour cette question de la chance, c’est une belle vision des choses. Et puis du coup, on va terminer avec le Pic qui a donné son nom au podcast. Donc ma question, ça serait en quoi ton parcours à la fois salarié et indépendant apporte une couleur un peu atypique à ton offre aujourd’hui ?
Olivier My 28:25
– Alors je ne sais pas si c’est le fait de passer de salarié à indépendant qui donne un caractère. atypique, et ça on avait eu cette discussion ensemble, parce que du coup je te disais, tiens moi en quoi c’est atypique ? Je pense qu’on peut être toutes et tous atypiques à notre manière si on accepte la variété d’expériences que l’on a vécues, et donc la couleur qu’on donne à ce que l’on fait aujourd’hui. Et donc aujourd’hui je pense que la dimension atypique, ou en tout cas celle que j’essaye de donner dans mes interventions, c’est cette capacité à apprécier qui l’on est et de naviguer d’une manière légère au rythme de qui on est pour atteindre notre objectif. Plutôt que de chercher toujours les gains rapides qui sont souvent vendus et qui sont un peu l’illusion qu’on a eu pendant beaucoup d’années. Mais comment est-ce que justement on va dire au rythme de l’eau ? Et c’est vraiment quelque chose qui pour moi me parle beaucoup et la métaphore est super importante. Comment est-ce que justement on peut aller… au rythme qui nous est écologique pour atteindre les objectifs que l’on a dans une vie, parce que la vie est à la fois longue et courte, autant en profiter chaque jour.
Chloé Huleux Desgranges 29:45
– J’aime beaucoup cette vision, et c’est vrai que ça… Je trouve que tu mets un peu des mots sur une sensation de viede. C’était pour ça aussi que dans mes questions dilemmes, il y avait « est-ce que l’humain est oublié dans notre société d’aujourd’hui ? » parce que c’était une discussion qu’on avait eue dans l’épisode 4, je crois, avec Fabien Lopez. Et en fait, Fabien travaille sur la transition écologique avec cette considération de l’humain. en se rappelant qu’on est avant tout un être social, un animal social même. Et en fait, c’est vrai que ce côté, comme tu le disais tout à l’heure, le côté rythme écologique et rythme entreprise, on va dire ça comme ça, c’est deux dualités. Et c’est vrai que moi, je me dis, là, sur certains fonctionnements d’entreprise, on avance en oubliant totalement qui… qui on est en tant qu’être humain. Moi, ça me perturbe quand je suis tombe. Je me dis comment on fait pour concilier les deux.
Olivier My 30:58
– C’est une phrase que je dis souvent. Moi, je dis souvent, on n’est pas des robots. Et malheureusement, on nous traite comme des robots. Et c’est pour ça qu’il y a une sorte de schizophrénie, je trouve, qui se développe en disant, voilà, il faut que ce soit humain. On aime la diversité. Il faut créer, justement, apprécier la… les différences, etc. Par contre, ce serait bien quand même que tout le monde fasse pareil, parce que ça nous arrange. Il y a ce double message pendant tant que… Et vite s’il vous plaît, parce que du coup, on n’a pas le temps. Donc tu vois, je trouve qu’il y a ce double message là, plutôt que de simplement être honnête, de se dire, voilà, nous on a besoin d’être rentable, je sais pas, à tel niveau, etc. Est-ce que c’est quelque chose qui est faisable, possible ? Oui, non, et comment est-ce qu’on se dit vraiment les choses ? Et ça, je trouve que c’est quelque chose qui est extrêmement difficile à avoir. et qui, je pense, est vraiment le chemin à prendre pour la suite.
Chloé Huleux Desgranges 31:55
– Et c’est vrai que c’était des discussions que j’avais avec des gens dans mon entourage. C’était aussi, il y a des gens qui peuvent vachement avoir l’impression que le fait de ne pas correspondre à une entreprise, c’est eux le problème, alors qu’en fait, forcément, il y a une telle diversité d’entreprises et d’autres structures professionnelles. sans compter l’indépendance, qui fait que ce n’est pas parce que toi, dans tel endroit, ça ne marche pas, que c’est juste toi le problème. Il n’y a ni toi, ni l’entreprise qui est un problème.
Olivier My 32:32
– C’est marrant parce que quand tu m’as évoqué la situation, je me suis dit, mais quand tu veux faire rentrer un rond dans un carré et que ça ne rentrait pas, en fait, le problème, il n’est ni dans le carré, ni dans le rond.
Chloé Huleux Desgranges 32:45
– On va lui le faire.
Olivier My 32:46
– Ou sinon il faut agrandir le carré pour faire entrer le rond, ou il faut que… Enfin tu vois, mais effectivement je te rejoins, c’est qu’en fait il n’y a pas de problème en soi, c’est qu’il n’y a pas de concordance. Il n’y a pas de fit, grosso modo. Après c’est simplement qu’il faut trouver un autre fit. Mais je te rejoins. Merci pour l’image, d’ailleurs je la garderai.
Chloé Huleux Desgranges 33:06
– Merci aussi parce que c’est très parlant et ça montre bien que ni l’un ni l’autre n’est un problème. Et bien on en a terminé avec cette deuxième carte, donc on peut passer à un nouveau tirage au sort.
Olivier My 33:22
– Super, j’appuie sur le fameux bouton.
Chloé Huleux Desgranges 33:24
– Bonjour. Alors tu viens de tirer donc la question de l’invité précédente, qu’on va écouter tout de suite. Qu’est-ce que la vie t’a appris de plus précieux jusqu’à présent ?
Olivier My 33:40
– La vie, elle m’a… qu’est-ce qu’elle m’a appris de plus précieux jusqu’à présent ? C’est marrant. La première chose qui me vient à l’esprit, c’est que, je vais parler comme un vieux, mais le temps passe vite. Le temps passe vite et donc c’est important d’apprécier le temps qu’on passe avec les gens qu’on aime. Et je ne dis pas que je suis le meilleur dans ça, je dis juste que c’est ce que ça m’a appris. Et que le temps, c’est… On a beau utiliser ça comme étant, tu vois, comme une… Comment dire ? Un élément, une ressource monétaire, tu sais. Genre, on n’a pas le temps, et donc on en perd du temps, etc. Alors qu’en fait, le temps, c’est quelque chose qui est là. Et la question qui se pose, c’est comment est-ce qu’on l’utilise au mieux, quoi. Et donc, je pense, et c’est un conseil que je me donnerais à moi-même, c’est… d’utiliser avec les gens qu’on aime avant que parfois ils s’en aillent.
Chloé Huleux Desgranges 34:49
– C’est très beau et c’est vrai que ça rejoint un peu ma vision des choses. Alors moi, c’est plus pour la génération d’après, le fait d’avoir des enfants, de se dire finalement, comme pour moi il y a un côté transmission, etc. C’est qu’est-ce que tu veux laisser à tes enfants, pas comme image de toi, mais comme souvenir et comme valeur, etc. et c’est vrai que Du coup, ça rejoint un tout plein de témoins qu’on a discutés, mais notamment sur la place du travail dans tout ça. Parce que, encore une fois, je ne veux pas opposer des générations, mais je pense que l’évolution de la conception du travail et la place qu’il prend dans ta vie, aujourd’hui, cette place-là n’est plus la même qu’il y a quelque temps. je ne sais pas combien de temps, mais quelque chose. Et on est plus sur une construction, comment ton travail s’adapte à ta vie et pas l’inverse. Et du coup, c’est vrai que derrière ça, pour moi, il y a vraiment une notion de comment tu valorises ton temps, et à quoi tu passes le temps.
Olivier My 36:10
– Oui, tout à fait.
Chloé Huleux Desgranges 36:12
– Ok, super. On en a terminé avec cette carte-là et on passe à la dernière déjà.
Olivier My 36:19
– Allez, c’est parti.
Chloé Huleux Desgranges 36:23
– Donc, on arrive sur la dernière carte du podcast qui est la minute visibilité. Donc, ce n’est pas vraiment une question. Il te reste une minute, grosso modo, il n’y a rien de très timé, pour soit aborder un point qu’on n’aurait pas encore abordé dans ce podcast. il y en a plein, soit parler de ce que tu proposes, c’est ton espace à toi.
Olivier My 36:51
– D’accord, en tout cas s’il y avait une chose que j’ai envie de partager aujourd’hui, c’est que j’ai lancé en ce début d’année un programme qui s’appelle Natural Change Leaders et qui est justement fait pour les coachs et les leaders, pour les aider à gagner en sérénité et en impact au quotidien, parce que justement dans un monde qui bouge beaucoup, c’est quelque chose qui est important. de naviguer dans le chaos. Et donc, c’est un programme qui aborde quatre thèmes qui me tiennent à cœur. Et donc, c’est pour ça que je vais les partager. Le premier, c’est la connaissance de soi. Parce que quand on se connaît mieux, c’est beaucoup plus facile de définir sa direction et ses propres limites. Deux, c’est comment est-ce que j’arrête de bricoler dans ce que je fais et du coup, je professionnalise ma pratique. Ensuite, le troisième thème, c’est comment est-ce que j’ajuste ma posture de manière à augmenter mon impact. Et le quatrième thème… qui me paraît important parce que c’est le cœur de ce qu’on fait aujourd’hui c’est comment est-ce que j’apprends à prendre la parole en public pour asseoir ma propre légitimité parce que gardons-le en tête la légitimité n’est pas quelque chose qu’on attend des autres mais c’est quelque chose qu’on prend et voilà c’est quelque chose qui me paraît super important à mettre en avant et c’est un programme qui me tient énormément à cœur et dans lequel je prends beaucoup de plaisir, voilà.
Chloé Huleux Desgranges 38:11
– Très bien Du coup, on mettra en description de cet épisode tous les liens pour accéder à ces ressources-là. C’est un beau programme déjà, rien qu’en description. On arrive déjà à la fin de cet épisode. Merci beaucoup Olivier pour cet échange.
Olivier My 38:29
– Merci. Merci pour l’invitation.
Chloé Huleux Desgranges 38:33
– Avec grand plaisir. Et puis pour celles et ceux qui nous écoutent, si cet épisode t’a plu, n’hésite pas à… à le partager sur tes réseaux, tes plateformes d’écoute, et à t’abonner, c’est très important pour la vie du podcast. Et puis d’ici là, ose l’inattendu et vis l’atypique.