Cela a commencé de manière innocente hier sur #random:
Martien a voulu savoir si cela adressait le Comment, le Quoi ou le Pourquoi d’Agendashift. Excellente question ! En nous mettant rapidement d’accord sur le Pourquoi et après de multiples itérations sur plusieurs pages frénétiques de chat avec Martien, Andrea, et Jussi, nous en sommes arrivés à là:
- Inclusif – parce que l’on est plus intéressé par ce que l’on peut accomplir avec les autres que par ce que l’on peut accomplir seul
- Contextuel – parce que chaque situation est unique, à explorer et à développer à la fois de manière “tried-and-tested” (essayée et testée – NdT) et nouvelle
- Épanouissant – parce que satisfaire les besoins des personnes, leurs objectifs et leurs souhaits donne du sens, de la direction, et du plaisir
- Ouvert – parce que l’on continue de découvrir de meilleures façons de travailler et de nouvelles manières de les combiner
Nous partageons cela maintenant comme une invitation. Si dans une certaine mesure vous êtes dans le business de la transformation Lean-Agile et que ces mots résonnent en vous, lisez la suite.
Inclusif
Pourquoi inclusif ? Parce que l’on est plus intéressé par ce que l’on peut accomplir avec les autres que par ce que l’on peut accomplir seul.
La communauté Agendashift accueille des praticiens de différentes méthodes incluant Scrum, Kanban, SAFe, et ESP. Et l’on s’entend tout à fait bien ! Ce que l’on a en commun est un engagement à l’art du coaching, de la facilitation et du leadership. Nous partageons également un fort intérêt dans le développement d’approches contemporaines pour transformer les organisations pour qu’elles fonctionnent radicalement mieux pour ceux à l’intérieur et ceux à l’extérieur. Les outils que l’on utilise sont globalement neutre sur le choix de la méthode de production (aucune n’a été choisie).
Cette inclusivité délibéré encourage la diversité. La manière dont Agendashift intègre les idées des corpus de connaissances tels que le Clean Language, Cynefin, le Lean Startup et le Servant Leadership le doit beaucoup à l’éventail de spécialités et de passions de nombre grandissant de personnes que je suis fier d’identifier comme des collaborateurs. Pour en mentionner quelques uns, des personnes comme Andrea, Dragan, Jussi, Karl, Martien, Patrick, Susanne, and Thorbjørn font d’Agendashift ce qu’il est aujourd’hui.
Cela n’est absolument PAS notre but de définir une sorte de méthode suprême, le prochain SAFe, disons. Nous aimons voir les personnes apprécier Scrum et Kanban dans leurs formes les plus pures et voir jusqu’où ils peuvent les emmener. De même, les praticiens de LeSS, SAFe, et ESP peuvent tester des patterns de plus grande échelle dans le domaine, et il y a beaucoup de choses que l’on peut apprendre de leur expérience, surtout dans la manière de supporter ce niveau de changement. Inclusif n’est pas “accueillir et étendre” – qui est souvent un signe d’une compréhension trop légère de ce qui existait avant – mais “de célébrer la diversité”.
Contextuel
Pourquoi contextuel ? Parce que chaque situation est unique, à explorer et à développer à la fois de manière “tried-and-tested” (essayée et testée – NdT) et nouvelle
Comment vos standup meetings sont-ils conduits ? Physiquement ou au sens figuré, font-ils le tour de la salle avec les trois questions, ou de droite à gauche avec l’élément le plus proche de la sortie en premier ?
OK, mauvaise question. Approchons-le d’une manière différente. Plutôt que d’être binaire, avec des cases à cocher, envisagez cette affirmation – une des nombreuses de l’évaluation de production basée sur les valeurs d’Agendashift qui touche à comment l’on organise et discute notre travail quotidien :
Nous partageons la progression de notre travail fréquemment et sommes rapides pour collaborer au besoin ou l’opportunité qui émerge
Ce n’est pas juste plus inclusif. Oui, on se permet une variété de solutions issues de multiples sources, traditionnelles ou pas. Aussi, on choisit de ne pas être dirigé par une pratique préférée sur laquelle il pourrait y avoir des objections parfaitement valides. Nous commençons plutôt avec les résultats, et s’il y a un accord sur le fait que ces résultats sont désirables, alors on a déjà fait la moitié du chemin.
Mais ce n’est même pas encore toute l’histoire. Qui a le droit de dire que les standup meetings devraient être le prochain élément sur l’agenda du changement ? Contextuel n’est pas juste choisir les pratiques qui conviennent le mieux et contourner la résistance au changement. Il s’agit de découvrir où l’organisation est la plus exploitable au type et degré de changement dont elle a besoin. Contextuel n’est pas que de la résolution de problème, c’est stratégique, ambitieux, et avec un but précis. L’alternative est l’inutilité.
Épanouissant
Pourquoi épanouissant ? Parce que satisfaire les besoins des personnes, leurs objectifs et leurs souhaits donne du sens, de la direction, et du plaisir
Cela fonctionne à tellement de niveaux ! Cela s’applique à nous en tant qu’agents du changement : pour toute ses frustrations, il y a tout de même de la joie dans notre travail ! Cela s’applique à tous ceux qui emmènent une attitude de service à leurs clients et collègues. Cela s’applique à chaque leader d’entreprise, d’équipes, ou de communautés qui reconnait avec respect et humilité le degré de choix disponible à chaque employé, membre, ou participant.
Il y a des problèmes techniques, stratégique voire même politiques aussi. Un exemple frappant est la stratégie “Commencez par les besoins” implémentée par le gouvernement britannique dans ses services digitaux, un modèle qui est maintenant répliqué dans d’autres pays. De cette stratégie ont suivi de nouvelles spécialités centrées sur l’utilisateur (nouvelles en tout cas dans le contexte gouvernemental), une preuve concrète que les jours de la conception pilotée par le sponsor ou le fournisseur arrivent à leur fin.
Notre voeu sincère est que pour chaque ouvrage que l’on envisage de commencer, on se pose pour identifier la situation authentique du besoin qui attend d’être adressée. Si l’on peut en trouver une, notre travail a un sens. Sinon, il est probable que l’on construise des solutions médiocres aux mauvais problèmes. Personne n’a besoin de cela.
Ouvert
Pourquoi Ouvert ? Parce que l’on continue de découvrir de meilleures façons de travailler et de nouvelles manières de les combiner
Le manifeste Agile n’a pas tiré un trait et dit “travail terminé” en 2001. On a vu une explosion depuis, et le travail n’est toujours pas terminé. On n’attendait pas non plus qu’il le soit.
Cependant, 15 ans est suffisamment long pour établir un nouveau status quo. Dans de nombreuses organisations et communautés, “c’est comme cela que l’on a toujours fait” peut être dit au sujet des pratiques Agile aussi naturellement qu’au sujet de n’importe quelle pratique que l’Agilité a voulu remplacer. Et d’avoir établi un nouveau status quo, il est tentant de le défendre.
Ce serait une erreur, cependant. Dans notre business (ou tout business?), il y a peu de “problèmes résolus”, des problèmes qui vont rester pour toujours résolus de manière optimale. Si l’on se complaît suffisamment pour laisser nos compétiteurs explorer au-delà des frontières que l’on s’est fixées à nous-mêmes, on a ce que l’on mérite. Malheureusement, ce type de complaisance peut entrainer de sérieux dommages collatéraux et c’est sans surprise que ces “pêchés de l’omission” ont été décrits comme faisant partie des plus sérieux que les leaders peuvent commettre [1].
Ouvert se marie très bien avec inclusif, mais on ne va pas prétendre qu’entre-nous, nous avons toutes les réponses. Ouvert par conception signifie que l’on encourage l’innovation, que l’on est prêt à emprunter d’endroits surprenants, et que l’on est prêt à lâcher prise. Ouvert est également vulnérable, et la vulnérabilité est difficile. Heureusement, on le fait en très bonne compagnie.
Rejoignez-nous !
Si cela fait un quelconque sens pour vous, venez passer du temps avec nous. Rejoingnez notre communauté Slack ou notre groupe LinkedIn – vous serez bien accueilli quelque soit l’endroit. Vous pouvez aider en partageant vos connaissance, en essayant de nouvelles choses et en partageant votre expérience, raffinant notre message, en le propageant à l’extérieur. Ou juste passer du temps avec nous et découvrir de quoi tout ceci s’agit.
Pour la grande partie, les outils en ligne sur agendashift.com, avec le deck pour les facilitateurs d’ateliers (partenaires), et un template A3 qui comme notre jeu Featureban est sorti sous la license Creative Commons. Il y a aussi le livre blanc, mis à jour en Juillet – on a l’impression que cela fait bien plus longtemps que cela !
Envisagez de participer à l’un de nos facilitator days Agendashift – à Leeds (Royaume-Uni) le 5 Décembre [eventbrite.co.uk] ou à Londres (Royaume-Uni) le 19 Janvier (plus de détails seront publiés vers la fin de la semaine prochaine; communiquez votre intérêt ici).
Et au-delà de votre participation individuelle, pensez à ce que inclusif • contextuel • épanouissant • ouvert d’Agendashift peut signifier pour votre communauté ou organisation. Que peut-on apprendre les uns des autres ? Comment pouvons-nous nous aider les uns les autres ?
[1] Ackoff, Russell L. 1991. Ackoff’s Fables: Irreverent Reflections on Business and Bureaucracy. Hoboken, NJ: John Wiley & Sons.
Mes remerciements à Martien et Jussi pour leur feedback inestimable sur les premiers brouillons.
————————–
Vous retrouverez l’article original de Mike Burrows ici.