Dans cet article, Mike Burrows partage 2 outils qu’il utilise de plus en plus dans le cadre de ses formations : le Clean Language et la Contextualisation en 4 points de Cynefin.
Article original : https://blog.agendashift.com/2016/08/04/two-new-tools-and-how-im-finding-them-useful/
Traduction
J’ai introduit deux nouveaux outils dans mes ateliers : le Clean Language (pouvant être décrit comme un outil de coaching) et l’exercice de Contextualisation en Quatre Points de Cynefin. Voici comment on les utilise.
Clean Language
Vous connaissez probablement le coaching sous la forme de l’identification d’un objectif, puis de l’aide à un client à se focaliser sur le processus pour l’atteindre.
Le modèle GROW [1] en est probablement l’exemple canonique, une conversation structurée – explicitement, ou implicitement dans l’esprit de l’un ou des deux participants – autour de ces termes facilement mémorisables :
- Goal (Objectif)
- Current Reality (Situation actuelle)
- Options
- Will (Volonté)
Le Clean Language [2, 3] couvre une partie du même domaine, utilisant un langage particulièrement bon (parmi d’autres choses) pour obtenir des résultats (le Goal du modèle GROW), et le faisant de manière visiblement sans jugement.
Cela suppose de la discipline :
- Coller aux questions préférentielles
- Incorporant le language du client
- De la prise de note
Je ne suis pas assez compétent moi-même pour tout faire simultanément et je ne m’attends certainement pas à ce que les autres le fassent sans s’exercer ! Cela reste cependant un exercice amusant et utile pour les participants de l’atelier de prendre les rôles de client (avec des problèmes réels ou imaginés, des challenges, ou de potentielles solutions à explorer), de coach (dont le travail est de guider l’exploration), et de scribe (qui écrit tout ce qui ressemble à un résultat).
Dans notre exercice, le coach est seulement autorisé à utiliser ces questions (un petit mais important sous-groupe de l’ensemble) :
- “(Et) Que voudrais-tu qu’il se passe ?”
- “(Et) puis que se passe t’il ?”
- ”(Et) que se passe t’il avant X ?”
- “Quel genre de X ?”
- “Y a t-il autre chose à propos de X ?”
Dans le contexte de l’exercice, les deux premières sont les plus importantes, éloignant la conversation des problèmes et des solutions pour aller vers les résultats désirés. Celle du milieu a de multiples applications ; ici cela peut être lorsque le coach n’arrive pas à comprendre le saut mental que le client à effectué. Les deux dernières sont plus exploratoires, emmenant probablement la conversation dans des zones plus métaphoriques, descriptives, ou orientées détails (peut-être trop, mais c’est le choix du coach).
Pas besoin de grande explication – on l’a essayé, et cela fonctionne ! On s’y aventure, mais cela donne l’opportunité après coup d’expliquer que l’on a ici un ensemble d’outils pouvant être de grande valeur à quiconque est intéressé pour approfondir ses compétences en coaching.
Contextualisation en quatre points
Les détails pratiques de l’exercice de contextualisation Cynefin sont bien décrits dans la première partie de l’article du blog d’Adventures with Agile : Cynefin Review Part 7 – Finding Your Place on the Framework.
Certaines des implications furent pour moi plus importantes que les mécaniques. Cet exercice illustre de manière puissante d’importantes choses :
- L’importance de choisir une approche d’implémentation appropriée au contexte, qu’elle soit basée sur une analyse et un planning minutieux, sur de l’expérimentation, ou sur une action directe
- L’éventail d’opinions sur ce qui est approprié, étant donné le résultat ou la solution particulière
- La force de nos biais personnels en faveur de certaines approches par rapport à d’autres, nous rendant – moi-même inclus – vulnérables aux angles morts et au risque de juger les autres de manière injuste
Un truc intéressant ! Voici le résultat de ce type d’exercice (sur le scénario de Featureban, rien de sensible):
Vos opportunités pour les essayer
Ces deux outils sont maintenant des éléments standards de l’atelier Agendashift debrief/action, avec l’option de les enlever si l’atelier a besoin d’être plus court. Pour la formation sur 1 journée, ce sont des extras optionnels – les choisir sera au détriment d’autre chose.
Il y aura des opportunités de voir l’un ou les deux en action à ces prochains événements :
- Lean-Agile Scotland (5-7 Octobre), atelier avec Karl Scotland
- Agile Nottingham October Meetup (19 Octobre), l’exercice en seconde partie de soirée
Je verrais si l’on peut faire quelque chose au Lean Kanban India 2016 (9-10 Septembre) également.
Vous avez envie de faciliter une session vous-même ? Surveillez cet espace – nous rendrons cela bientôt possible.
Laissez-moi un message si votre besoin est urgent!
Références
[1] Sir John Whitmore, Coaching for Performance
[2] Lynne Cooper and Marriette Castellino, The Five Minute Coach: Improve performance – rapidly
[3] Wendy Sullivan and Judy Rees, Clean Language: Revealing metaphors and opening minds